La Réunion dans la Seconde Guerre mondiale (3ème)

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2. La France était « malade », en « désagrégation ». L'auteur renvoie la responsabilité de cette situation aux « Juifs, Francs-maçons et communistes », référence au gouvernement du Front Populaire. C'est cette France là qui devait être « écrasée ». L'attitude à adopter est celle de la soumission et de l'obéissance aux chefs et à leurs représentants locaux (parallèle entre la soumission à l'autorité du chrétien et celle du Français).
3. Pour l'évêque : justification de la défaite qui reprend la thèse formulée par Pétain dès le 17 juin 1940 en désignant les mêmes responsables (« Juifs, Francs-maçons et communistes »). Pour le gouverneur : xénophobie avec l'exclusion des minorités indiennes et chinoises de la communauté nationale.
4. Carte de ravitaillement et de rationnement qui traduit les pénuries dont souffre la population. Recette qui permet de contouner les insuffisances alimentaires
5. Confirmation dans le tableau des manques de nourriture avec la baisse générale des surfaces cultivées et l'augmentation des cultures vivrières aux dépens des cultures d'exportation. Pénuries confirmées par le recul des importations sur la période.
6. Recours au marché noir, à la fraude (Kaloubadia : mot d'origine indienne).
7. Production agricole : si l'étendue des surfaces cultivées reste relativement stable au cours de la période, on remarque une très nette baisse des surfaces réservées aux cultures d'exportation (cannes). Commerce extérieur : baisse importante et régulière des importations et effondrement des exportations à partir de l'année 1942. Explication : chute spéctaculaire des échanges de l'île avec l'extérieur qui s'explique par la situation politique, militaire et économique de la France. En effet, la colonie de la Réunion réalisait la majeure partie de ses échanges avec la métropole. La Réunion vit en circuit fermé, coupée de sa métropole.